A l’ère de la 4K, du ray-tracing et des 60 (ou 120) fps, il est bon de se replonger dans nos jeux vidéo d’antan, ceux que l’on prend plaisir encore aujourd’hui à lancer sur NES, sur Master System, sur Super Nintendo, PC Engine ou encore sur un bon vieil ordinateur de l’époque. Un petit coup d’oeil dans le rétro(gaming), comme un petit voyage vidéoludique dans un passé lointain. Une chronique animée par Turk182, que l’on vous invite chaudement à découvrir sur son excellent « Rétroblog« .
T.N.T, de la dynamite sur Thomson T08 ?
Salut les vieux ! Je n’ai pas beaucoup eu accès aux TO8 dans ma jeunesse, en général mes amis avaient des Commodore 64, des Amstrad, MSX, de temps en temps un MO5 trainait par là, bref rares étaient ceux qui avaient un TO8.
Seulement, si vous suivez le blog, vous saurez qu’un de mes anciens camarades de l’école catholique Notre-Dame de la Tour d’Aigues, lui en avait un. Après l’épisode de 500CC Grand-Prix nous nous étions fait très amis car nous partagions la même passion pour les jeux vidéo sauf que lui avait un TO8 à cette époque et moi un Commodore 64.
Un jour, alors qu’il n’arrêtait pas de me parler d’un certain T.N.T sur son Thomson, je m’incrustais chez lui après les cours pour une démo de ce fameux jeu qui était selon lui à la hauteur de Commando. Cela piqua ma curiosité car j’étais très fan de Commando sur borne d’arcade.
Lorsque nous arrivâmes chez lui, il me présenta la jaquette du jeu, qui était vraiment très prometteuse. J’étais donc impatient de voir ça. Après un long chargement, nous nous retrouvâmes aux commandes d’un avion, il fallait donc détruire tout ce qui arrivait en face jusqu’à un certain point où nous devions sauter pour commencer la deuxième partie du jeu. C’était vraiment déjà très bien, petite anecdote, ma version actuelle n’a pas cette partie du jeu. Cela étant dit, l’action était bien au rendez-vous, je m’attendais à pire.
Une fois donc parachuté en territoire ennemi, c’est là que la similitude avec Commando prenait tout son sens. Vous deviez donc diriger un soldat de la famille des Rambo qui neutralisait à coup de balles tous ce qui s’interposait devant lui. Des grenades étaient aussi à notre disposition grâce à la touche Entrée de l’ordinateur, c’est là que nous nous inventâmes un mode coopératif, moi le fusil et lui les grenades. C’était un pur bonheur.
Finalement, j’étais arrivé chez lui avec d’énormes préjugés sur la machine et le jeu mais finalement, peu importe les graphismes, les sons, les lenteurs etc… Lorsque vous voulez vous amuser vous trouvez toujours un côté positif au jeu. Depuis je rejoue de temps en temps à T.N.T sans la première partie et sans Olivier pour jeter les grenades.
